Toute fin janvier, le sixième système de dépression tropicale de l’année a été baptisé « cyclone Elvis » ; il s’est formé dans le canal de Mozambique et a tangenté le sud-ouest de Madagascar. Bien qu’il n’ait pas touché terre, il a fait des ravages dans le sud de la Grande Ile et plus particulièrement dans la région de Tuléar où Baobab opère.

« Le flux de mousson alimentant la dépression tropicale continue de générer de très fortes pluies orageuses sur la province de Toliara (Madagascar) et occasionne localement des pluies diluviennes entre le Cap Sainte-Marie et Morombe. » ont écrit les météorologues.
Dix jours de précipitations abondantes se sont donc succédés. « Un record jamais enregistré en 40 ans », d’après les spécialistes.
Et l’eau a fini par monter jusque dans les maisons ! Aller chercher de l’eau potable ou cuisiner deviennent compliqués sans parler des eaux usées qui ne s’évacuent plus. Nombre d’habitants ont dû quitter leur habitation et se réfugier où ils pouvaient.




Ces photos (sauf une issue de la presse malgache) nous ont été adressés par les orphelins que nous logeons à Tuléar et que l’on voit ici écoper.
L’enseignement de notre école de Miary a donc été suspendu une bonne semaine afin de ne pas mettre en danger les élèves ou les enseignants et à la reprise, certains élèves n’ont pas été en mesure de se rendre à l’école car leur chemin est coupé par la crue du fleuve Fiherenana qui passe à la sortie du village. Heureusement, pas de dégât majeur, murs et toitures ont tenus ! Mais toujours cette épée de Damoclès au-dessus de la tête de l’école et de l’association : et si un jour, l’école ne résistait pas 😨🥵
Faire face à de tels événements, aider nos salariés locaux comme les enfants dont nous nous occupons fait aussi partie de nos actions au fil du temps !
Moins de conséquences néfastes qu’avec Haruna en 2013 mais néanmoins de belles inquiétudes pour les habitants à qui va toute notre sympathie.